TotalEnergies affiche près de 10 milliards d’euros de profits depuis le début de l’année

La Compagnie française enchaîne les bons résultats depuis le début de la guerre en Ukraine et l’envolée du prix du gaz et du pétrole. TotalEnergies ne connaît pas la crise. Les cours mondiaux du pétrole et surtout, ceux du gaz, ont beau être redescendus des sommets atteints en 2022 avec l’invasion de l’Ukraine, ils restent élevés. Les majors pétroliers sont aux premières loges pour en bénéficier et Total-Energies ne déroge pas à la règle, même si le groupe français est celui qui, parmi ses pairs, investit le plus dans les énergies renouvelables.

Au premier semestre 2024, TotalEnergies a réalisé un chiffre d’affaires de 110 milliards de dollars US, en recul de 7,2% par rapport à la même période en 2023, et empoché près de 10 milliards de dollars US de bénéfice, en recul de 1% sur un an. Mais le diable est dans les détails. Sur le seul deuxième trimestre, le bénéfice baisse de 7% à 3,8 milliards de dollars US, en dessous des attentes des analystes.

Dans le détail, les revenus du groupe restent dominés par les énergies fossiles. Les énergies renouvelables ne représentent «que» 1,1 milliard des 10,9 milliards de dollars US de résultat opérationnel des six premiers mois de l’année.

«Sur le semestre, le cash-flow (de cette activité, NDRL) s’établit à 1,3 milliard de dollars, en ligne avec la guidance annuelle de plus de 2,5 milliards», souligne néanmoins Patrick Pou-yanné, le PDG du groupe.

En attendant une prise de parole de son PDG cet après-midi, le groupe n’a pas donné plus de précision sur une éventuelle cotation de ses actions à New York, et non plus d’un simple produit dérivé (certificats de dépôts américains – ADR), après que le sujet a défrayé la chronique au printemps. Dans ce contexte, TotalEnergies continue à choyer ses actionnaires. Son Conseil d’administration a décidé le «maintien du deuxième acompte sur dividende au titre de l’exercice 2024 d’un montant de 0,79 euros par action, en hausse de près de 7 % par rapport à 2023, et a autorisé des rachats d’actions jusqu’à 2 milliards de dollars au troisième trimestre 2024», a fait savoir la Compagnie.

Avec Le Figaro

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