Vladimir Poutine affirme à Donald Trump être prêt à de nouvelles négociations avec l’Ukraine

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Appel au sommet ce samedi 14 juin. Lors d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine a affirmé à son homologue américain Donald Trump être prêt à un nouveau round de négociations entre la Russie et l’Ukraine, alors que Kiev réclame en vain que les États-Unis « changent de ton » à l’égard de Moscou.

Selon le Kremlin, « l’escalade dangereuse au Moyen-Orient a bien sûr été au centre de l’échange ». Moscou, allié de Téhéran, restant un acteur important dans la région.

Mais le président russe a également informé Donald Trump de la « mise en œuvre des accords conclus lors de la réunion entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul le 2 juin », soit des accords portant sur des échanges de prisonniers, de blessés et de corps de soldats.

Vladimir Poutine a affirmé que la Russie était prête à poursuivre les négociations avec l’Ukraine après le 22 juin et l’achèvement de ces échanges. Donald Trump a lui « réitéré son intérêt pour une résolution rapide du conflit russo-ukrainien », souligne le Kremlin.

Il s’agissait du cinquième appel téléphonique entre les deux présidents depuis que Donald Trump est entré en fonction et s’est rapproché de Moscou, rompant avec le soutien ferme à l’Ukraine affiché par son prédécesseur depuis l’invasion lancée par la Russie en février 2022.

Le Kremlin a d’ailleurs indiqué que le président russe avait souhaité ce samedi à Donald Trump un bon anniversaire.

«Nous avons longuement parlé » et «l’appel a duré environ une heure », a précisé plus tard le président américain sur sa plateforme Truth Social. «Je lui ai répondu que sa guerre doit aussi s’arrêter », a-t-il aussi écrit en faisant référence au conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Volodymyr Zelensky dubitatif

Concernant la perspective d’un nouveau round de négociations, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est jusqu’à présent contenté de déclarer que la question serait discutée « une fois les échanges terminés ».

Au-delà des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats tués, les négociations entreprises sous la pression de Washington n’ont à ce jour débouché sur aucun progrès vers un cessez-le-feu.

Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois rejeté, dans une conférence de presse diffusée ce samedi, les exigences russes, répétées lors de ces négociations. À savoir notamment que l’Ukraine cède à la Russie quatre de ses régions orientales dont Moscou revendique l’annexion, et renonce à rejoindre l’Otan.

«C’est un ultimatum, rédigé délibérément de manière à ce que l’Ukraine ne puisse jamais l’accepter », a dénoncé Volodymyr Zelensky, qui accuse la Russie de ne chercher qu’à gagner du temps au moment où son armée, supérieure en nombre et en armements, progresse lentement dans l’est de l’Ukraine.

Volodymyr Zelensky a dit espérer que le conflit entre Israël et l’Iran ne conduise pas à une baisse de l’aide occidentale à Kiev, regrettant un « ralentissement » du soutien européen et reprochant à Washington d’être «trop conciliant » envers Moscou.

Dans un autre message ce samedi, le président ukrainien a par ailleurs appelé les États-Unis à « changer de ton » avec la Russie. « À l’heure actuelle, le ton du dialogue entre les États-Unis et la Russie semble trop conciliant. Soyons honnêtes : cela n’arrêtera pas Poutine. Ce qu’il faut, c’est changer de ton », a plaidé Volodymyr Zelensky.

Malgré les affrontements, l’Ukraine et la Russie ont procédé ce samedi à leur quatrième échange de prisonniers de la semaine, dans le cadre des accords conclus à Istanbul début juin. Comme lors des précédents échanges, le nombre de personnes concernées n’a pas été révélé.

AVEC HUFFPOST

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