Le peuple congolais se trouve à l’orée d’une ère de défis incommensurables. D’un bout à l’autre du pays, des familles entières sont en proie à la famine, à la soif, à la misère et à l’insécurité omniprésente. Des millions de nos compatriotes, contraints de dormir à la belle étoile, fuient les détonations incessantes et les conflits dévastateurs qui déchirent la région orientale du pays. Dans ce cadre de souffrance et de désespoir, l’injonction à l’action devient plus impérieuse que jamais.
Lors du tout premier conseil des ministres, réunissant autour de lui la Première ministre Judith Suminwa ainsi que l’ensemble des membres de son gouvernement, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a délivré un discours d’orientation emblématique, augurant le commencement d’une nouvelle ère. L’heure n’est plus aux palabres stériles ni aux promesses fallacieuses. L’heure est à l’avènement des grandes actions, aux décisions audacieuses et aux réformes profondes, car les Congolais attendent de leurs dirigeants des réponses palpables à leurs désidératas. Ils exigent des mesures immédiates susceptibles d’améliorer leur quotidien.
L’état actuel des choses requiert des interventions énergiques pour garantir la sécurité alimentaire, fournir de l’eau potable, créer des emplois et restaurer les infrastructures de base. Le peuple réclame des résultats concrets et ce, sans délai. Félix Tshisekedi a pleinement saisi l’ampleur de la mission qui lui incombe. Ce premier conseil des ministres ne se résume pas à une simple réunion protocolaire. Il symbolise un renouveau, une chance de raviver l’espoir d’un peuple accablé par des années de promesses non tenues et de souffrances ininterrompues. Pour ce second mandat, qui prend véritablement son envol avec l’entrée en fonction du gouvernement, le président Tshisekedi a l’opportunité de prouver qu’il est à l’écoute des citoyens et qu’il est résolu à prendre les décisions nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie.
PM