Préservation des forêts tropicales : à Bali (Indonésie), Bavon NSa Mputu Elima porte la voix de la RDC

Au démarrage, le vendredi 24 mai 2024 à Bali (Indonésie), de la deuxième session des échanges dexpériences sud-sud sur les politiques et le partenariat pour la réduction et la promotion de la conservation, le FONAREDD (Fonds national REDD) a été sélectionné dans le premier panel. Cétait loccasion pour Bavon NSa Mputu Elima, son secrétaire exécutif national, dexposer sur lexpérience innovante avec son partenaire de financement CAFI dans le cadre de la valorisation de leffort de conservation des écosystèmes forestiers.

Le vendredi 24 mai 2024 a marqué le début de la deuxième session des échanges dexpériences sud-sud sur les politiques et le partenariat pour la réduction et la promotion de la conservation à Bali, en Indonésie. Lors de cet événement, le FONAREDD a été choisi pour participer au premier panel, offrant ainsi une plateforme à Bavon NSa Mputu Elima, secrétaire exécutif national de lorganisation, pour présenter lexpérience innovante de collaboration avec le partenaire financier CAFI concernant la valorisation des efforts de conservation des écosystèmes forestiers.

Lors de sa présentation, M. Bavon Nsa Mputu Elima a dabord retracé lhistorique du partenariat et les domaines dintervention du FONAREDD. Il a souligné le consensus trouvé autour des moteurs de la déforestation et lapproche intégrée pour les aborder, en mettant laccent sur lautonomisation du cadre macro-économique global à travers le financement de lélaboration de politiques et de lois régissant les secteurs moteurs de la déforestation.

La présentation a également mis en lumière les composantes essentielles des investissements territoriaux, en mettant fortement laccent sur limplication des autorités provinciales, locales ainsi que des communautés riveraines en lien avec les forêts.

LES ILLUSTRATIONS

En margé de cet exposé qui a captivé lassistance, les expériences de monétisation des crédits carbone ont été présentées pour le cas spécifique de la juridiction de Maï-Ndombe, notamment avec ERA et le PIREDD/Maï-Ndombe, en insistant sur ladéquation des financements CAFI et de la Banque mondiale dans le cadre du Programme de réduction des émissions (ERPA) et le Contrat de Vente et Achat des crédits carbone générés entre le Gouvernent et la Banque mondiale dans la perspective de la pérennisation du financement des activités dudit programme.

Enfin, des commentaires ont été faits sur le Programme de Paiement des Services environnementaux, lequel émarge du cadre progra-mmatique du second partenariat en insistant sur ses périmètres dintervention et le transfert monétaire qui en résultera en faveur des populations qui développeront des pratiques vertueuses en matière des écosystèmes forestiers. Ces commentaires ont essentiellement mis en évidence les prérequis de lhabilitation du cadre macroéconomique global avec toutes ces politiques et lois sectorielles ainsi que les PIREDD territoriaux, particulièrement dans la structuration de la gouvernance de proximité.

Cette opportunité a permis de mettre en avant les réalisations significatives et les stratégies novatrices mises en œuvre par le Fonaredd en partenariat avec CAFI, démontrant ainsi lengagement continu en faveur de la conservation des écosystèmes forestiers. La participation de lorganisation à cet événement international témoigne de sa contribution positive et de son expertise dans le domaine de la conservation, tout en ouvrant la voie à déventuelles collaborations futures pour un avenir durable et équilibré pour nos écosystèmes forestiers.

LE BRESIL, LINDONESIE ET LA RDC UNISSENT LEURS FORCES 

Cest en novembre 2022 que les trois plus grandes nations de la forêt tropicale, à savoir le Brésil, la République Démocratique du Congo et lIndonésie, ont officiellement lancé un partenariat pour travailler sur la préservation de leurs vastes forêts tropicales, menacées par lexploitation et lagriculture, dans le cadre de la recherche de solutions climatiques.

Les représentants des trois pays, qui représentent 52% de la forêt tropicale humide mondiale, avaient alors signé une déclaration commune lors de discussions qui se sont tenues en Indonésie, en marge du sommet du G20.

Cet accord appelle à lindemnisation de ces trois pays par la communauté internationale pour la réduction de la déforestation, en se concentrant sur des sujets communs tels que le financement climat et le prix de la tonne de carbone sur le marché des crédits carbone.

Cest depuis août 2022 que Luiz Inacio Lula da Silva, élu président du Brésil fin octobre, cherchait à établir un partenariat avec lAfrique du Sud et la RDC pour faire pression sur les pays développés afin de financer la conservation de ces forêts, essentielles pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Izabella Teixeira, conseillère environnementale du président-élu brésilien, avait déclaré à la COP27, en Egypte, que le Brésil comptait enrôler dautres Etats du bassin amazonien, qui sétend sur neuf pays.

«Les forêts sont importantes, la nature est importante. Et je suis convaincue que sans la protection de lAmazonie, nous ne pouvons pas avoir de sécurité climatique », avait déclaré la conseillère, qui était ministre de lEnvironnement sous Luiz Inacio Lula da Silva lors de son précédent mandat présidentiel.

«Je pense que le Brésil doit promouvoir le rassemblement des autres pays », avait-ajouté.

Les trois pays partenaires abritent les forêts dAmazonie, du bassin du Congo, de Bornéo et de Sumatra.

F.K.

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