Nouvelles contaminations de la variole de singe : le Sud-Kivu en alerte

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Children with lesions, one of the symptoms of Monkey Pox, during an outbreak in the north of the country. Monkeypox is a viral disease, related to smallpox. It can be transmitted from animals to humans, usually via contact with infected bushmeat or by being bitten or scratched by an infected animal. Human to human transmission can occur via respitory droplets (requiring prolonged face-to-face contact). The disease is usually found in central and west Africa although the central African strain is more likely to be fatal with about 10 to 15 percent of infected people dying from Monkeypox. *** Local Caption *** africa health disease children

Des nouvelles contaminations à la variole de singe sont constatées dans la zone de santé de Kamitunga, située dans le territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), en l’espace d’une semaine.

Begeya Justin, responsable du bureau de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique de la division provinciale de la santé du Sud-Kivu, a confirmé la situation préoccupante : « Effectivement, à Kamituga, depuis la 39ème semaine de 2024, la population ne cesse d’être contaminée par cette épidémie. Avec nos partenaires, nous continuons la mobilisation pour trouver des solutions exactes pouvant nous aider à lutter efficacement contre la variole du singe. Actuellement, nous avions enregistré, il y a peu, 175 cas, dont 2 décès. »

En octobre 2023, la coordination provinciale de l’environnement et du développement durable du Sud-Kivu avait pris des mesures préventives en annonçant la suspension des activités de chasse dans la province, suite à la confirmation de plusieurs cas de monkeypox dans la région. Cette décision visait à réduire le risque de contact entre les humains et les animaux infectés, principaux vecteurs de la maladie.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait déjà signalé dans son rapport de fin d’année 2023 que le Sud-Kivu était l’une des provinces où le monkeypox continuait de se propager de manière alarmante.

Au niveau national, les chiffres sont également inquiétants, avec plus de 12 569 cas suspects de monkeypox reconnus positifs en RDC, entraînant malheureusement 581 décès, selon les données du ministère national de la santé.

La situation exige une action immédiate et coordonnée des autorités sanitaires et des partenaires pour endiguer la propagation de cette maladie virale et protéger la population du Sud-Kivu contre cette menace persistante.

Tighana MASIALA

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