Le gouvernement de Judith Suminwa franchit une étape décisive dans la lutte contre la vie chère. Après des mois de préparation et de simulations de diverses options économiques, le décret promis pour maîtriser les prix vient enfin d’être signé par la Première ministre. Afin d’assurer un contrôle strict et transparent des prix sur les marchés, le ministère de l’Économie a fait appel à l’Inspection générale des finances (IGF). Sous la direction de Jules Alingete, figure reconnue pour sa rigueur, l’IGF sera en charge de surveiller et d’encadrer les pratiques tarifaires des acteurs économiques pour éviter toute spéculation. Cet engagement vise à garantir que les baisses de prix atteignent effectivement les consommateurs.
Conscient de l’urgence, le Gouvernement Suminwa n’a pas ménagé ses efforts. Avant la signature du récent décret de Mme la Première ministre consacrant l’entrée en vigueur des mesures prévues contre la vie chère, toutes les hypothèses ont été étudiées minutieusement pour garantir leur efficacité et éviter des ajustements inutiles. Les premiers effets de cette approche méthodique se font déjà ressentir, avec une baisse des prix qui s’installe progressivement.
Désormais, les opérateurs économiques, partenaires clés dans cette lutte contre la vie chère, sont appelés à soutenir activement ces efforts en stabilisant les prix.
A ce sujet, le Comité de conjoncture économique (CCE) s’est réuni, le mercredi 6 novembre 2024 à la Primature, sous la présidence de Mme Judith Suminwa Tuluka. Au cours de cette réunion stratégique, le Gouvernement a tablé sur des points essentiels au bon fonctionnement de l’économie du pays, à savoir la question relative à la surveillance des marchés de change et des biens et services; le niveau d’exécution de la dépense publique et la mobilisation des recettes; ainsi que la collaboration entre le Ministère de l’Économie et l’Inspection générale des finances (IGF) pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées.
En effet, le Gouvernement note une stabilité des prix dans les différents marchés et la maîtrise du taux d’inflation.
«La réunion du Comité de conjoncture économique de ce mercredi a abordé essentiellement la question de la surveillance des marchés de change et celui des biens et services pour confirmer la stabilité qui s’est installée sur ces différents marchés semaine après semaine. Le niveau des prix est relativement stable. Le taux d’inflation est maîtrisé. Pareillement pour le marché de change où l’on observe une stabilité relative tant sur le marché indicatif que sur le marché parallèle», a dit Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale.
STRATEGIES POUR UNE BONNE EXECUTION DES DEPENSES PUBLIQUES
Dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa veille minutieusement à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année.
«Puisqu’on tend vers la fin de l’année, le Comité s’est également appesanti sur le niveau d’exécution des dépenses publiques. Il nous reste deux mois pour l’exercice 2024. Pour préserver la stabilité des prix, la clé est bien sûr la bonne exécution des dépenses publiques et la mobilisation des recettes. Le mois de novembre est un mois fiscal, il est important que les recettes publiques soient mobilisées à la hauteur voulue mais qu’il y ait aussi une bonne maîtrise des dépenses publiques essentiellement les dépenses en urgence. Le gouvernement s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence», a renchéri Daniel Mukoko Samba.
À ce sujet, la réunion du Comité de conjoncture économique a pris la résolution d’obtenir du Ministère des Finances et du Ministère du Budget, un Plan de trésorerie pour les deux derniers mois de cette année afin de mieux contrôler les dépenses publiques.
L’IGF A LA RESCOUSSE
La Première ministre a chargé le Ministre de l’Economie et l’Inspecteur général des finances (IGF) de collaborer pour faciliter la baisse des prix des denrées alimentaires importées.
«La Première ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Il a été décidé que le Ministère de l’Économie nationale avec l’assistance de l’IGF puissent procéder à la certification de stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôts à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans le meilleur délai possible », a conclu Daniel Mukoko Samba, porte-parole du Comité de conjoncture économique.
D’ores et déjà, le ministère de l’Economie nationale va amorcer les contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et protecteurs des droits des consommateurs. Ses équipes de contrôle déployées sur terrain vérifieront les pratiques commerciales, la transparence, le respect de la réglementation en matière de prix et le respect des règles de concurrence. Chaque entreprise ou commerçant est appelé à afficher clairement les prix de ses produits et services. Une obligation légale permet de garantir la transparence et d’éviter la spéculation.
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