Dans un événement marquant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, le secrétaire général intérimaire à l’Environnement, Frederic Djengo, a exprimé sa satisfaction quant à l’intégration des préoccupations des peuples autochtones dans les processus décisionnels. Cet élan de reconnaissance a été célébré lors de la clôture de l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale pour la conservation de la nature en dehors des aires protégées.
« Nous pensons que les peuples autochtones ont dépassé l’étape où ils se plaignaient souvent de ne pas être pris en compte« , a déclaré Frederic Djengo, soulignant ainsi une évolution majeure dans la reconnaissance des droits et perspectives des communautés autochtones. Depuis l’adoption du code forestier, le secteur de l’environnement en RDC a embrassé une approche participative, intégrant activement les voix des peuples autochtones dans toutes les initiatives environnementales en cours dans le pays.
Cette avancée significative vers une gouvernance inclusive de l’environnement est le fruit d’une coordination étroite, de l’appui des partenaires techniques et financiers, ainsi que de l’expertise des collaborateurs et du ministère de l’Environnement et Développement durable. Frederic Djengo a également rassuré que grâce à cette collaboration, le code forestier sera effectivement mis en œuvre pour la conservation des écosystèmes en dehors des aires protégées.
Cette initiative marque un tournant dans la manière dont les politiques environnementales sont élaborées et mises en œuvre en RDC. En plaçant les peuples autochtones au cœur du processus décisionnel, le pays prend des mesures significatives pour protéger ses précieux écosystèmes tout en respectant les droits et les perspectives des communautés qui en dépendent depuis des générations.
Avec ACP