La Banque Mondiale a annoncé se réengager dans le projet hydroélectrique Grand Inga en République Démocratique du Congo. Lors d’une visite à Inga, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale, Albert Zeufack, a révélé les motivations derrière ce soutien renouvelé.
Ce projet répond à l’objectif de la Banque Mondiale d’éradiquer la pauvreté de manière durable et viable, en répondant à la demande croissante d’électricité en RDC et en luttant contre la déforestation liée à l’usage du bois énergie. Il s’agit de transformer le quotidien des Congolais en leur assurant un accès fiable à l’électricité pour les usages domestiques comme industriels.
Les présentations des dirigeants de l’Agence du projet Grand Inga, Bob Mabiala, et de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), Fabrice Lusinde, ont démontré l’importance d’investir dans ce projet d’ampleur.
Interrogé sur le lead de la Banque Mondiale à soutenir le projet, le Directeur des opérations de la banque mondiale Albert Zeufack a, pour sa part, souligné que « la vision ambitieuse de développement du Président Félix Tshisekedi était un facteur déterminant dans l’engagement renouvelé de la Banque Mondiale », avant de préciser que « celle-ci apportera un soutien progressif à ce projet stratégique et mobilisera des ressources significatives pour sa réussite ».
La journée de clôture de la délégation à Inga a été marquée par des discussions approfondies sur les enjeux et les solutions en matière d’électricité en RDC. Ces discussions ont mis en lumière les avantages du projet Grand Inga pour la souveraineté énergétique et industrielle du pays, ainsi que les défis à relever et les perspectives prometteuses. La Banque Mondiale confirme par cet engagement son soutien à ce projet d’envergure et son accompagnement de la RDC dans son développement durable et prospère.
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