L’APCSC a l’ambition d’étendre son champ d’action sur tous les partenariats extérieurs

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Après la signature de l’avenant n°5 à l’accord de convention signé en 2008 entre l’Etat congolais et un Groupement d’entreprises chinoises, à Kinshasa, l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration entre la RDC et les partenaires privés (APCSC) voit déjà grand. Son ambition est désormais d’étendre son champ d’action sur tous les partenariats extérieurs signés par la République.

C’est ce qu’a confirmé mardi son directeur général, Freddy Yodi Shembo, convié au traditionnel briefing aux côtés du porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, autour du thème :«Missions, champs d’application, projets prioritaires et perspectives de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC). »

«Nous ne sommes plus limités aux chinois, nous avons la latitude aujourd’hui de parler à des partenaires américains, émiratis… Et nous ne nous sommes plus limités au programme sino-congolais, nous sommes appelés à être l’interface du gouvernement congolais dans toutes les conventions de collaboration. Dans le cadre de l’APCSC, on ne se limite plus qu’aux minerais, on est étendu sur toutes les ressources naturelles entendez les mines, les hydrocarbures, les terres arables, les forêts… Tout ça ce sont des ressources naturelles que nous devons valoriser et mettre à profit pour faciliter la construction des infrastructures de notre pays et faciliter son développement », a indiqué le DG de l’APCSC.

Revenant sur la volonté du gouvernement congolais à innover et étendre le nouveau contrat sino-congolais à plusieurs programmes, conventions, domaines et projets, le DG de l’APCSC a bien précisé la vocation de sa structure : «La structure que nous conduisons aujourd’hui a donc vocation de piloter, c’est-à-dire initier, manager des projets colossaux, des partenariats publics-privés de l’ordre d’un minimum d’1 milliard qui interviennent dans le domaine des infrastructures et des ressources naturelles. »

Quoi qu’il en soit, il est d’avis que l’APCSC reste une structure avec des attributions transversales qui va résoudre le paradoxe d’extrêmes richesses naturelles et d’une extrême précarité d’infrastructures en RDC.

Revenant sur la relance des activités du programme sino-congolais, Freddy Yodi ne cache pas son optimisme : «Nous comptons gagner ce pari par un principe simple : les structures existent mais ce sont les hommes qui les animent. Lorsque vous prenez des hommes qui ont une conscience déterminée pour accompagner le développement du pays.

Nous allons nous rassurer que cette convention opère dans le strict respect de l’esprit de la convention.»

A l’APCSC, c’est parti pour une ère nouvelle !

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