La République Démocratique du Congo devrait recevoir un financement de sept (7) USD dans le cadre de la renégociation de la convention signé en 2008 entre l’Etat et un groupement d’entremises chinoises, communément appelée « contrat chinois ». C’est ce que révèle un communiqué de la Sicomines, entreprise minière créée au terme de cette convention de 2008. Plusieurs clauses de cette convention ont été revues permettant à la RDC de conforter sa participation dans l’actionnariat de la Sicomines et du barrage de Busanga, tout en dégageant d’importantes ressources à affecter aux investissements en infrastructures.
Si dans les milieux politiques, on se félicite de l’aboutissement de ces négociations, ce n’est pas le cas des experts qui estiment bien des zones d’ombre entourent ces conclusions.
L’un d’entre eux s’intérroge : « Donc les chinois nous donnent gracieusement ces fameux 7 milliards pour nos beaux yeux ? Quid de l’état des lieux de l’exécution de la convention pendant les 15 ans passés ? Pourquoi avons-nous accepté le maintien des prêts pour financer les infrastructures alors que le projet minier est en production depuis plus de 9 ans ? Pourquoi avons-nous accepté la poursuite des exonérations fiscales sans au moins les quantifier et les comparer à ce que la Sicomines payerait si on appliquait le code minier ? Nous avons reconduit les exonérations fiscales, dans le même temps la Gécamines va percevoir les royalties de 1,2% du chiffre d’affaires ? Avons-nous fait une évaluation globale de ce partenariat et son objet initial ou seulement une analyse séquentielle de certaines clauses du partenariat ?
Autant de questions qui alimentent la chronique autour des 7 milliards USD des Chinois dont se félicite le gouvernement congolais.
Communiqué de la Sicomines
Econews