Des sources, à la Direction générale de la dette publique (DGDP), ont révélé que la dette publique de la République Démocratique du Congo (RDC) a dépassé les 10 milliards de dollars en cinq ans. Cette dette publique, qui était réduite à 3 milliards de dollars en 2010, a subi une croissance exponentielle pour atteindre cette somme colossale.
Entre 2019 et 2024, la dette publique a augmenté de 7 milliards de dollars, selon les prévisions de la DGDP, et il est estimé qu’elle pourrait dépasser les 15 milliards de dollars américains dans les cinq prochaines années.
Cette montée en flèche de la dette publique a débuté en 2019, passant de 3 à 10 milliards de dollars, comme l’affirment des sources à la Direction générale de la dette publique.
Les données statistiques de la dette publique publiées en mars 2023 ont révélé que le stock de dette, arrêté au 31 décembre 2022, était évalué à plus de 9 milliards de dollars, dont 41% de dette intérieure et 59% de dette extérieure.
Cette augmentation significative de la dette est principalement attribuée aux dépenses de l’administration publique centrale, qui ont dépassé les recettes publiques depuis 2019.
La dette extérieure, d’une valeur d’environ 6 milliards de dollars, a été contractée directement par l’administration centrale auprès d’organisations telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement (BAD). Cet argent a été utilisé pour financer, entre autres, la gratuité de l’enseignement primaire.
Quant à la dette publique intérieure, elle s’élève à plus de 4 milliards de dollars, dont une partie a servi aux dépenses publiques engendrées par les bons de trésor émis par le trésor public à la Banque centrale.
Enfin, une partie restante de la dette est constituée d’arriérés budgétaires de plus d’un an de l’administration centrale.
La dette de la RDC avait été considérablement allégée en 2010, passant de 13,704 à 2,931 milliards de dollars, à la suite de l’atteinte par le pays du point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).
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