Un cas suspect de M-POX, également connu sous le nom de variole du singe, a été isolé vendredi dernier à l’aéroport international de N’djili, dans la capitale congolaise. L’information a été confirmée dimanche par des sources sanitaires.
Selon le Dr Claude Taty, chef du poste de l’hygiène aux frontières (PNHF) à l’aéroport de N’djili, l’incident s’est produit le 26 février 2025. Un individu, un homme d’une quarantaine d’années, s’est présenté spontanément au service sanitaire de l’aéroport après avoir remarqué l’apparition d’éruptions cutanées sur son corps. L’usager a expliqué avoir observé des lésions cutanées depuis trois jours, accompagnées de symptômes de fièvre.
« Après un screening détaillé, nous avons constaté la présence d’éruptions cutanées sur plusieurs parties du corps, notamment la tête, le tronc, les mains et les plantes des pieds. Ces symptômes sont typiques de la M-POX, et par mesure de précaution, l’individu a été immédiatement isolé pour des investigations supplémentaires », a précisé le Dr Taty.
Les autorités sanitaires ont rapidement mis en place des mesures de sécurité pour éviter toute propagation de la maladie, en isolant le patient et en procédant à des tests. La M-POX, bien que moins virulente que la variole humaine, reste une maladie contagieuse, principalement transmise par contact direct avec les fluides corporels ou les lésions cutanées d’une personne infectée. Des épidémies de M-POX ont été signalées dans plusieurs pays ces dernières années, rendant cette vigilance essentielle dans les points de transit internationaux comme l’aéroport de N’djili.
Les autorités de la santé publique à Kinshasa ont rassuré la population, soulignant que des mesures adéquates ont été prises pour contrôler la situation. Le cas suspect sera suivi de près, et des tests virologiques seront effectués pour confirmer ou infirmer la présence du virus M-POX.
La surveillance sanitaire aux frontières, notamment à l’aéroport de N’djili, est un axe crucial dans la lutte contre les maladies infectieuses. La vigilance des équipes sanitaires sur place a permis une identification rapide du cas suspect, une action saluée par les experts sanitaires comme étant un modèle de réactivité face aux menaces sanitaires potentielles.
Les autorités sanitaires congolaises continuent de surveiller l’évolution de la situation et appellent à la coopération de tous pour éviter toute propagation du virus.
Econews