Dans la majorité au pouvoir, la nomination de nouveaux mandataires publics est à l’ordre du jour. Pour l’instant, chaque composante de l’Union sacrée de la nation peaufine ses listes à transmettre au cabinet du Président de la République. En attendant le dernier mot du Chef de l’Etat, seul à décider en la matière suivant son pouvoir, le Gouvernement a réorienté, vendredi dernier en Conseil des ministres, la politique générale des entreprises publiques. Par la même occasion, le Ministre du Portefeuille a obtenu l’approbation du Conseil pour deux projets de décret qui ont l’avantage «non seulement d’harmoniser sur base des données réelles le traitement des mandataires publics des entreprises et des établissements publics, mais aussi de réglementer les critères devant fonder la proposition de nomination des mandataires publics ainsi que le fonctionnement interne desdites structures aux fins des résultats à impact».

La dynamique politique actuelle au sein de la majorité au pouvoir se concentre sur la nomination de nouveaux mandataires publics, un sujet crucial à l’ordre du jour. Alors que chaque composante de l’Union sacrée de la nation s’affaire à peaufiner ses listes à soumettre au cabinet du Président de la République, l’attente du dernier mot du Chef de l’État se poursuit, lui seul ayant la prérogative de décision en la matière.

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu vendredi dernier, le Gouvernement a annoncé une réorientation significative de la politique générale concernant les entreprises publiques au cours de l’exercice 2025. Cette démarche vise à poser un cadre solide pour la gouvernance et la gestion des entreprises d’État, des axes essentiels pour assurer leur efficacité et la transparence de leurs opérations.

S’y attelant, le Ministre du Portefeuille a signifié que le Programme d’actions du Gouvernement, étalé sur cinq ans, requiert la participation active des entreprises publiques œuvrant dans les principaux secteurs de l’économie nationale (Mines, Transports, Finances, Hydrocarbures. Energie, Agriculture, Poste et Télécommunications, Industrie, Assurance et Tourisme).

En effet, dès lors qu’elles sont redressées et bien gérées, ces entreprises peuvent favoriser la relance de l’économie nationale et assurer, par la diversification de l’économie et l’accroissement de la production, une contribution substantielle au PIB, au budget de l’Etat et à l’amélioration du bien-être de la population, a indiqué le Ministre Jean-Lucien Bussa

Pour ce faire, il est impérieux, selon lui, de (d’) : «éviter la navigation à vue en disposant d’un cadre cohérent de politique des entreprises déclinant la politique économique du Gouvernement; se fixer des objectifs compatibles au développement des activités porteuses de croissance; réaliser des projets d’investissements prioritaires conformes à leur cœur de métier; améliorer la contribution des entreprises publiques au budget de l’Etat ».

De l’avis du Ministre du Portefeuille, l’objectif global de cette politique générale est de «procéder au redressement des entreprises publiques, appuyé par quatre objectifs spécifiques pertinents, et assortis des résultats d’impact, notamment : – Diversifier l’économie, par la production des biens et services des entreprises publiques; Accroître la contribution des entreprises publiques dans le budget de l’Etat par le paiement des impôts et taxes; Améliorer la rentabilité desdites entreprises pour leur permettre de verser les dividendes à l’Etat actionnaire; Créer les emplois pour résorber le chômage ».

Deux projets de décret relevant du Portefeuille

Au cours de cette réunion, le Ministre du Portefeuille a présenté et obtenu l’approbation du Conseil pour deux projets de décret majeurs, à savoir le projet de décret modifiant et complétant le décret n°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises publiques du Portefeuille; et le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 13/056 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics.

Ces décrets sont conçus avec l’objectif d’harmoniser, sur la base de données réelles, le traitement des mandataires publics des Entreprises et des établissements publics. Cela marque une avancée notable dans la gestion transparente et effective des ressources publiques, une problématique souvent soulevée dans les discussions sur le renouveau économique du pays.

En plus de cette harmonisation, les nouveaux décrets établissent des critères clairs et objectifs devant guider les propositions de nomination des mandataires publics. Cette réglementation aspire à garantir que ces positions ne soient pas seulement attribuées sur des bases politiques, mais également en fonction de la compétence et de l’expertise nécessaires pour conduire efficacement leurs missions.

En réglementant le fonctionnement interne des entreprises publiques, le Gouvernement entend créer un environnement propice à l’atteinte de résultats concrets et à fort impact. Ce cadre reformé est attendu non seulement pour dynamiser la performance des structures publiques, mais aussi pour renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs envers les institutions publiques.

Le Ministre du Portefeuille a conclu son intervention a soulignant que les orientations prescrites pour les Entreprises publiques s’appliqueront mutatis mutandis aux Etablissements publics. A cet effet, il revient aux Ministres sectoriels d’appliquer les dispositions préconisées en ce qui concerne les Mandataires publics des Etablissements publics sous leur tutelle.

Francis N.

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