Economie : pertes et manques à gagner des pétroliers évalués à près de 16 millions USD à fin juin 2025

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Le Comité de suivi des prix des produits pétroliers en République Démocratique du Congo a conclu, le 10 octobre 2025, la certification des Pertes et manques à gagner (PMAG) des opérateurs pour les deux premiers trimestres de l’année. Ces travaux, salués pour leur rigueur et leur célérité, ont permis de valider un montant total de 15.972.221 dollars américains dus aux sociétés pétrolières (dont Total, Engen, et Cobil…) à fin juin 2025. Finalisée en un temps record, cette certification, qui fait suite à une modification du prix à la pompe, témoigne d’un climat de collaboration constructive entre le Gouvernement et la profession, et vise à garantir la régulation et la stabilité du secteur pétrolier national.

ECONEWS Le secteur pétrolier congolais vient de franchir une étape significative dans sa régulation.

Du 7 au 10 octobre 2025, le Comité de suivi des prix des produits pétroliers a procédé à la certification des Pertes et manques à gagner (PMAG) des sociétés pétrolières pour les premier et deuxième trimestres de l’année, indique un communiqué du cabinet du Vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale. Ces travaux intensifs ont abouti à la validation d’un montant total de 15.972.221 dollars américains, acté par la signature du procès-verbal final ce vendredi 10 octobre, confirme le communiqué.

Conduits par Célestin Twite, Secrétaire général à l’Économie nationale, ces travaux se sont déroulés dans un cadre marqué par la « rigueur, la transparence et la collaboration » entre le Gouvernement et la profession pétrolière. Une atmosphère constructive qui a permis, selon les participants, d’aboutir à des résultats consensuels en un temps record.

La particularité de cette session réside dans son efficacité : «pour la première fois, nous avons certifié deux trimestres en un temps record », s’est félicité Ali Mamina, Président de la Commission nationale hydrocarbure de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Une performance qui témoigne de la maturité du dialogue entre les pouvoirs publics et les opérateurs privés.

LARGE PARTICIPATION SECTORIELLE

Les assises ont réuni un panel complet d’acteurs du secteur, incluant les représentants des principales sociétés pétrolières opérant en RDC : Engen, Cobil, Lerexcom, Sep Congo, Total, GPDPP, SPSA Cobil, Socir et So Gaz. Aux côtés des opérateurs privés, les institutions publiques étaient également représentées à travers la Primature, la Présidence de la République et le Ministère des Hydrocarbures.

Joseph Makondo Maboko, Président du Comité professionnel des pétroliers nationaux (CPPN) à la FEC, n’a pas caché sa satisfaction : « Participer à ces travaux est un sujet de joie, car nous travaillons pour notre pays ».

Il a souligné le déroulement positif des discussions qui ont abouti, dès le second jour, « à la modification du prix à la pompe », avant de se poursuivre sur la certification des pertes.

UNE AVANCEE POUR LA STABILITE DU SECTEUR

La certification des Pertes et manques à gagner représente un mécanisme essentiel pour l’équilibre économiquedu secteur pétrolier congolais.

Elle permet d’établir avec précision les écarts entre les coûts supportés par les opérateurs et les recettes effectivement perçues, créant ainsi un cadre prévisible pour les investissements dans la filière.

«Tous les opérateurs pétroliers se réjouissent de la manière dont les travaux ont été conduits», a affirmé Joseph Makondo Maboko, tout en exprimant l’espoir que «ce climat de collaboration se poursuivra afin de permettre au secteur de fonctionner dans des conditions optimales».

La réussite de ce processus ouvre la voie à une régulation plus efficiente du marché des hydrocarbures en RDC. Elle démontre la capacité de différentes parties prenantes à travailler de concert pour résoudre les défis structurels du secteur.

Ali Mamina a, quant à lui, tenu à exprimer la «reconnaissance » de la profession envers « son Excellence le Vice-Premier ministre pour son engagement et son implication active dans la réussite de ces travaux».

Cette certification intervient à un moment crucial pour l’économie congolaise, alors que le gouvernement poursuit ses efforts pour stabiliser le marché des produits pétroliers et garantir un approvisionnement régulier sur l’ensemble du territoire national. La transparence et l’efficacité dont a fait preuve ce comité pourraient constituer un précédent positif pour la résolution d’autres dossiers économiques sensibles.

Econews

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