La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à un défi majeur en matière d’électrification, avec un taux actuel qui ne dépasse pas les 10%, selon les révélations du directeur général adjoint de l’Agence nationale d’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (Anser), Damien Ntambwe. Dans les zones rurales et périurbaines, ce chiffre chute même à un alarmant 1%.
Lors d’un échange avec les opérateurs du secteur énergétique dans le cadre de la Semaine française de Kinshasa, Damien Ntambwe a souligné l’impératif pour l’État congolais de s’engager pleinement à travers l’Anser pour relever ce défi. Un objectif ambitieux a été fixé depuis trois ans, visant à atteindre un taux d’électrification de 30% d’ici 2025. Cependant, pour y parvenir, il est impératif de mobiliser tous les acteurs, y compris le secteur privé.
« D’ici 2030, nous voudrions atteindre 50% », a plaidé Damien Ntambwe, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’intervention du secteur privé pour accélérer le rythme de l’électrification en RDC. Cette vision ambitieuse nécessite des partenariats solides et des investissements massifs dans les infrastructures énergétiques.
L’électrification est un pilier essentiel du développement socio-économique d’un pays, offrant des opportunités pour l’éducation, la santé, l’industrie et l’innovation. En mettant l’électrification au cœur de son agenda, la RDC se positionne pour une croissance durable et inclusive, transformant ainsi la vie de millions de ses citoyens.
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