Crise énergétique en RDC : la SNEL mobilise ses équipes pour remédier aux dégâts causés par les crues du Fleuve et le vandalisme

Depuis prêt d’un mois, la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) est confrontée à une situation critique, exacerbée par la crue exceptionnelle du Fleuve Congo. Une équipe de techniciens a été dépêchée d’urgence au barrage d’Inga pour entretenir les équipements impactés. Sur place, des troncs d’arbres, acheminés par le courant d’eaux du Fleuve depuis les provinces de Tshopo et de l’Équateur, ont été découverts dans le groupe G28, entravant le bon fonctionnement du site.

Situation graphique de la crue du Fleuve Congo au vendredi 12 janvier qui est inquiétante comme on peut le constater…

La direction générale de la SNEL, consciente de l’urgence, a mis tout en œuvre pour remettre rapidement en service les installations afin de rétablir l’électricité dans les régions alimentées par ce grand barrage hydroélectrique du pays. Cette initiative vise à garantir le bien-être des populations.

Parallèlement, la SNEL se trouve confrontée à un autre défi majeur. Suite à des actes de vandalisme, des cornières des pylônes des lignes haute tension 220 KV L62, L63 et 120 KV Shilatembo, entre Likasi et Lubumbashi, ont été sabotées. Des constats alarmants ont été faits sur les lignes 62 et 63, avec des pylônes 245 au 257 et le pylône 254 au pylône 266 respectivement. De plus, sur la ligne 120KV Shilatembo, une dizaine de pylônes en trailli ont été vandalisés. Au total 36 pylônes ont été vandalisés du pied au sommet.

Face à cette situation inquiétante, la direction régionale Sud a décidé de déposer une plainte contre les auteurs de ces actes de vandalisme. L’objectif est que justice soit rendue et que les responsables soient punis pour ces délits qui compromettent la stabilité du réseau électrique dans la région.

La SNEL, sur tous les fronts, mobilise ses ressources pour faire face à ces défis simultanés, soulignant l’importance cruciale de garantir la sécurité des installations électriques dans le contexte actuel de crise.

Tighana Masiala

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