Les dernières ordonnances du Chef de l’Etat ramenant le nombre de ses conseillers spéciaux à deux ne doivent pas être l’occasion de régler les comptes à ceux d’entre eux qui ont servi loyalement le Président de la République depuis sa nomination. Ça ne doit pas non plus être un sujet de polémique.
En effet, depuis la publication de nouvelles ordonnances nommant de nouveaux conseillers à la Présidence de la République, il s’observe des commentaires désobligeants envers certains conseillers alors que quelques-uns parmi eux ont abattu un grand travail auprès du Président Félix Tshisekedi.
C’est le cas du conseiller spécial en matière d’Infrastructures, Alexis Kayembe, qui n’a pas été reconduit dans ces nouvelles ordonnances. Tout comme le conseiller spécial en matière des investissements, Jean-Claude Kabongo, un homme de l’ombre qui a balisé la voie à de gros investissements, chiffrés en milliards de dollars américains, en faveur de la RDC.
D’après certains commentaires qui ne donnent toujours pas la vraie information, nombreux mettent le retard du projet Tshilejelu sur la tête de ce conseiller alors qu’il n’était pas le seul dans ce projet.
VOICI LE RECADRAGE À APPORTER SUR CE DOSSIER
Primo, ce qu’il faut savoir sur ce dossier est que le projet Tshilejelu, conçu à la Présidence de la République, avait déjà fait l’objet d’une enquête par l’IGF et ce dernier avait blanchi l’OVD, CREC7, UBA et le FONER. Tous, quatre sont des intervenants dudit projet qui a connu un retard décrié avec ce contrôle de l’IGF.
Dernièrement, et compte tenu de retards accumulés, l’OVD qui est le maître d’ouvrage délégué, a même résilié le contrat conclu avec CREC7, sans aucune intervention.
Il faut noter que le projet Tshilejelu permettait au bureau de contrôle de la banque UBA de faire un contrôle additionnel à celui du Bureau Technique de Contrôle, garantissant ainsi la livraison d’infrastructures de qualité.
Ces détracteurs doivent savoir également que le fait que bien que conçu par le conseiller spécial en matière d’Infrastructures, Alexy Kayembe de Bampende, l’exécution de ce projet était l’impératif du Gouvernement, le conseiller spécial étant écarté de toutes les réunions qui ont suivi le début de la phase d’exécution. Cet aspect n’est nullement souligné dans les commentaires désobligeants dont il fait l’objet alors qu’il n’y a aucune suite du rapport de l’IGF sur le dossier Tshilejelu.
Pour ceux qui l’ignorent peut-être, pour le dossier Tshilejelu, il était prévu que l’entrepreneur CREC 7 préfinance les travaux! La banque UBA devrait, à son tour, rembourser ce préfinancement après contrôle et vérification. Le FONER, quant à lui, a le devoir d’alimenter le compte séquestre auprès de la banque UBA.
Secundo, un autre aspect sur lequel il faut insister, c’est le fait que 5C Energy a installé ses bureaux dans le même immeuble qui abrite quatre services de la Présidence de la République dont celui de la Coordination de Ressources Extérieures et Suivi de Projets (CRESP) dont le coordonnateur vient d’être élevé au rang de conseiller spécial. Cela ne doit nullement donner lieu à des extrapolations menant à associer les services spécialisés de la Présidence aux activités de 5C Energy. Il y a quatre services de la Présidence qui y sont logés. Pour la preuve que les bureaux sont occupés par plusieurs services de la Présidence, il suffit de passer par là pour le constater par soi-même !
Décidément, on sent nettement qu’il y a une volonté manifeste de nuire ! Autant ces services spécialisés de la Présidence sont locataires dans cet immeuble, autant 5C Energy l’est de son côté.
Tertio, le loyer tel que rapporté dans certains médias en ligne est très loin de la réalité. Il serait mieux d’aller à la source pour bien se renseigner !
Quarto, enfin, concernant le travail abattu par le conseiller spécial en matière d’Infrastructures, Alexis Kayembe de Bampende, il faut noter qu’il s’est véritablement inscrit, durant trois ans, dans la vision du Chef de l’Etat. Ce travail de titan qui a rendu enfin à la RDC la faisabilité de construire en partenariat avec la firme australienne FFI le projet Grand Inga, qui, avec la production de l’hydrogène vert, va transformer notre pays et renforcer notre position comme «pays-solution» dans la transition énergétique, sans oublier l’accroissement significatif des recettes budgétaires.
A mon avis, c’est plutôt vers ces ajouts positifs au bilan du Président Félix Tshisekedi que l’attention des internautes devrait se tourner au lieu des polémiques inutiles. A la Présidence de la République, tous n’ont pas démérité.
AVEC ZOOM-ECO.NET