Le parti politique Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, a pris une position ferme lors d’une réunion cruciale à Lubumbashi, du 5 au 6 février. Le parti a annoncé son entrée aux Assemblée nationale et provinciales, tout en déclarant son engagement en faveur d’une opposition républicaine « de combat ».
Au cours de cette rencontre, les membres du comité directeur d’Ensemble pour la République, aux côtés des représentants des organes centraux du parti et des élus députés nationaux et provinciaux, ont unanimement convenu de cette orientation stratégique.
Dans un communiqué émis à l’issue de la réunion, le parti a insisté sur l’impératif de sauvegarder l’unité et la survie de la République Démocratique du Congo. Il a appelé ses élus à exercer une opposition républicaine sans compromis, tout en mettant l’accent sur la défense rigoureuse de la Constitution congolaise, notamment de son article 220.
Ensemble pour la République a également émis des directives précises à ses élus, les enjoignant à lutter contre la corruption, les détournements de fonds publics, l’impunité, le tribalisme et le népotisme. Le parti a également exigé des enquêtes sur la gestion des fonds alloués à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors des scrutins passés.
Par ailleurs, l’organisation politique a insisté sur la nécessité de restaurer la paix et la sécurité en RDC, notamment par le retrait des troupes étrangères et l’éradication des groupes armés qui sévissent dans certaines régions du pays.
Enfin, Ensemble pour la République a réclamé des mesures fermes contre les responsables impliqués dans la gestion des machines à voter, ainsi que des enquêtes judiciaires approfondies sur leur utilisation et sur l’utilisation des fonds électoraux.
Cette déclaration marque une nouvelle étape dans le paysage politique congolais, témoignant de la volonté du parti d’Ensemble pour la République de jouer un rôle actif dans la défense des intérêts de la nation et dans la promotion des valeurs républicaines.
Econeuws
