Après l’inondation, la reprise des activités minières de Kamoa-Kakula se précise 

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Le complexe minier Kamoa-Kakula, l’un des plus importants gisements de cuivre en République Démocratique du Congo (RDC), devrait reprendre progressivement ses activités après l’inondation qui avait partiellement paralysé la mine. Détenu par le consortium sino-canadien formé par Ivanhoe Mines et Zijin Mining, le site a entamé un vaste plan de pompage pour évacuer les eaux et relancer la production.

Un plan de drainage en deux phases

Selon les informations communiquées par Ivanhoe Mines, la première phase du plan d’assèchement a permis d’installer des pompes temporaires souterraines capables d’évacuer 4.400 litres d’eau par seconde, stabilisant ainsi le niveau des infiltrations. Cette étape cruciale a permis d’empêcher une extension des dégâts.

La seconde phase, qui doit être finalisée dans un délai de 90 jours, consistera à installer quatre pompes de surface supplémentaires, chacune d’une capacité de 650 litres par seconde. Ces équipements devraient accélérer le drainage et permettre une reprise complète des opérations.

Dans l’immédiat, les opérateurs miniers prévoient de rouvrir la section ouest de la mine, épargnée par les inondations, afin de relancer une partie de la production souterraine. Une fois la zone est entièrement asséchée, les activités pourront reprendre à pleine capacité.

Cette année a rassuré les investisseurs, car l’action d’Ivanhoe Mines a bondi de plus de 7% à la Bourse de Toronto après la publication des détails du plan de sauvetage.

Cette reprise intervient après des divergences entre Ivanhoe Mines et Zijin Mining sur l’ampleur réelle des dommages causés par l’inondation. Si les deux partenaires affichent désormais une position commune pour résoudre la crise, ces désaccords avaient temporairement alimenté l’incertitude autour du projet.

Un enjeu économique majeur pour la RDC

Kamoa-Kakula est l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde et un pilier de l’économie congolaise. Sa relance complète sera cruciale pour maintenir les recettes d’exportation et l’emploi dans la province du Lualaba.

Les autorités provinciales et nationales suivent de près la situation, espérant une reprise totale avant la fin de l’année.

Francis N.

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