Comme en 2021 et en 2022, le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) et l’Opinion se sont à nouveau associés pour organiser le Forum Afrique 2023 et promouvoir ainsi une vision positive et dynamique d’un continent plus que jamais au cœur des enjeux de la planète. A cet effet, Novotel Paris Centre Tour Eiffel a accueilli, le mardi 18 avril 2023, le Forum CIAN 2023 sous le thème « Business avec l’Afrique : l’heure du New Deal ». Compté parmi les orateurs, Anthony Nkinzo, directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), a vanté les grandes opportunités que la RDC est prête à mettre à la disposition du développement de l’Afrique, convaincu que « l’avenir du monde se joue en Afrique et l’avenir de l’Afrique se joue en RDC ».
«Business avec l’Afrique : l’heure du new deal » a été le thème du Forum Afrique organisé, le mardi 18 avril 2023 à Paris (France), par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Ce forum est parti du constat selon lequel le continent africain, fournisseur majeur de l’Union européenne sur le plan énergétique, dispose de nombreuses matières premières et métaux rares indispensables à la transition énergétique, et fortement recherchés à travers le monde.
Pour Anthony Nkinzo Kamole, directeur général de l’ANAPI, le développement mondial ne se fera pas sans le continent. «Aujourd’hui, quand vous regardez le coltan, vous regardez tous les dérivés qu’il y a derrière, on ne peut que parler de la RDC. Et j’ai également évoqué la question du phosphate, de la potasse. Aujourd’hui, ce sont des éléments qui sont extrêmement importants en RDC et ça prouve que la RDC est la clef pour l’Afrique. L’avenir du monde se joue en Afrique et l’avenir de l’Afrique se joue en RDC », assure-t-il.
Pilier indispensable au développement africain : l’industrialisation. Pour atteindre cet objectif, la RDC mise sur son « Plan directeur d’industrialisation » d’un coût de 58 milliards de dollars US. Objectif : relancer le secteur en s’appuyant sur trois axes moteurs.
«Prioritairement, c’est l’agroalimentaire, ensuite l’Energie qui est extrêmement important, ensuite les Infrastructures. Et ces 58 milliards USD sont répartis sur les questions des ports, des aéroports sur les questions d’énergie et sur les questions d’hydrocarbures et ça ce sont des éléments qui sont extrêmement importants sur ces projets industriels», explique le directeur général de l’ANAPI.
Le Sénégal sur les traces de la RDC
Des projets qui se feront avec des partenaires européens. Au Sénégal, le gouvernement veut créer les meilleures conditions d’affaires pour les entreprises. C’est ce qu’explique Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX, agence sénégalaise pour la promotion de l’investissement et des grands travaux.
«Depuis quelques années nous avons entamé un processus de réforme de l’environnement des affaires, nous sommes d’ailleurs parmi les meilleurs réformeurs en Afrique. Ce qui veut dire que l’ensemble des conditions sont réunies pour des investissements et compte tenu de la grande demande et des perspectives excellentes pour le Sénégal, nous avons, sous l’égide du Président de la République Macky Sall, l’intention d’organiser au mois de juillet un forum international sur les investissements qui s’appelle Invest in Senegal. Ce sera l’occasion de faire le bilan mais surtout de dégager des perspectives nouvelles aussi bien pour le secteur public que le secteur privé donc ce sont des perspectives excellents qui s’ouvrent à notre pays».
Des délégations venues du Niger, du Tchad ou encore du Congo ont fait le déplacement. Elles se sont toutes accordées sur un point : la nécessité d’un changement de paradigme, indispensable pour assurer la production locale et une meilleure redistribution des richesses.
À l’heure du New Deal, les pays africains sont ouverts aux partenariats, à condition d’y trouver leur compte.
Econews