Dans le cadre de sa vision en faveur du développement écologique, la fondation suisse Biovision lance la première édition de son prix Agroecological Food Futures en Afrique de l’Est. L’initiative sélectionne jusqu’au 26 juillet 2024, trois projets de petites et moyennes entreprises (PME), axés sur la transition vers des systèmes alimentaires plus durables.
Pour sa première édition, le prix Agroecological Food Futures sélectionnera les innovations des petites et moyennes entreprises (PME) agroali-mentaires opérant au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 26 juillet 2024 pour soumettre leurs dossiers de candidatures auprès de la fondation suisse Biovision, à l’initiative de cette compétition.
«Il s’agit de PME dont les modèles d’entreprise sont alignés sur les principes de l’agroécologie et conduisent à des changements positifs dans les domaines de la durabilité environnementale, la circularité, la sécurité alimentaire, l’équité sociale et/ou le développement économique local », souligne Biovision, qui œuvre depuis 1998 pour une planète en bonne santé, en soutenant une alimentation durable et un développement écologique.
Une première étape permettra la sélection de six PME parmi la panoplie d’entreprises qui postuleront. Celles-ci seront invitées à participer à une cérémonie de présentation et de remise des prix qui se tiendra dans la capitale rwandaise Kigali.
Par ailleurs, elles bénéficieront d’un accompagnement pour perfectionner leur présentation devant un jury d’experts, qui les évalueront en fonction de leur rentabilité, leur potentiel de croissance et d’impact, et leur alignement sur l’agroécologie. Trois lauréats seront choisis et recevront des prix, soit respectivement 20.000 dollars, 10.000 dollars en plus d’une assistance technique personnalisée, et 10.000 dollars pour le troisième.
Pour chacune des PME bénéficiaires, ce financement devrait permettre de soutenir les efforts de leurs gouvernements respectifs en faveur de la transition vers des systèmes alimentaires plus durables et équitables. En effet, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda sont dans des situations d’insécurité alimentaire sévère, en partie due à la sécheresse qui réduit le rendement des cultures et donc les moyens de subsistance des populations.
Des systèmes alimentaires durables mis en place pourraient notamment permettre de réduire le gaspillage alimentaire, les moyens de subsistance étant limités. À en croire l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 % des céréales produites à travers le monde sont mises à la poubelle, 50 % pour les tubercules, les fruits et les légumes, 20 % pour les oléagineux, la viande et les produits laitiers, et 35 % du poisson.
Avec Afrik 21