La résidence de la famille Kabila, située à Limete sur la 18ème rue à Kinshasa, est actuellement assiégée par des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette situation tendue a suscité, mardi 15 avril, des inquiétudes au sein de l’opinion publique et des proches de l’ex-famille présidentielle.
Le coordonnateur de la Cellule de communication de l’ex-famille présidentielle a alerté sur les événements qui se déroulent sur place. « On a assisté à une vive altercation entre militaires et agents trouvés sur place, » a-t-il déclaré, soulignant l’intensité des tensions qui règnent dans la zone.
Les militaires des FARDC occupent toujours la résidence, selon les informations fournies par Adam Shemisi, un porte-parole de la famille Kabila. Il a ajouté que ces éléments estiment que « les deux Jeeps de marque Defender trouvées sur le lieu sont un indice de participation aux actes de déstabilisation des institutions. »
Shemisi a précisé que ces véhicules « servent aux courses des employés civils qui travaillent dans cette concession, » dissipant ainsi les doutes quant à leur utilisation.
Malgré la situation alarmante, il a rassuré que « le comptable qui a été arrêté a finalement été relâché, » indiquant qu’il n’y a pas eu d’autres arrestations pour le moment.
La situation demeure volatile et soulève des questions sur les motifs de l’occupation de la résidence. Les autorités congolaises n’ont pas encore fait de déclaration officielle concernant cet incident, laissant place à des spéculations sur les intentions derrière cette opération militaire.
La surveillance de cette affaire continue, alors que les observateurs de la scène politique congolaises attendent des clarifications sur les raisons de cette intervention.
Avec LePotentiel