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Une semaine après la date initialement prévue pour juger des recours éventuels des candidats malheureux à la présidentielle du 20 décembre 2023, c’est ce lundi 8 janvier 2024, apprend-on, que la Haute Cour se pencher sur le maigre tas de dossiers soumis à son examen.

Seuls le pasteur Théodore Ngoy, arrivé dernier parmi les 19 candidats (4139 voix, soit 0,02% de suffrages exprimés), rejoint à la dernière heure par un certain Ehetshe Mpala (inconnu à ce jour au bataillon), ont daigné s’en remettre à la Cour constitutionnelle contrairement au groupe formé de Katumbi, Fayulu arrivés respectivement deuxième et …

troisième derrière Félix Tshisekedi crédité par la CENI de 73,3 % de voix. Ces derniers exigeant l’annulation totale des élections et l’organisation de nouveaux scrutins par une Centrale électorale recomposée.

A l’opposition, le tollé général ne faiblit pas. Les invalidations de 82 candidats aux législatives et l’annulation des élections à Masimanimba et Yakoma vient en effet rebattre les cartes et apporter de l’eau au moulin de la contestation.

Il faudra en effet à la Cour constitutionnelle une fameuse dose d’arguments juridiques pour expliquer à l’opinion les tenants et les aboutissants de l’étrange pirouette qui veut que des scrutins groupés se tenant le même jour, seules les législatives nationales et provinciales sont remises en question, la présidentielle ayant été d’une organisation exemplaire, selon la magie de la CENI.

C’est sans illusion que le pasteur Théodore Ngoy comparaitrait devant la Cour constitutionnelle, son seul mérite étant de montrer à la face du monde que contrairement au duo Katumbi-Fayulu, il reste foncièrement légaliste quoique par le passé, il n’avait pas manqué de vilipender la démarche ayant abouti à l’installation des institutions par le pouvoir Tshisekedi naissant.

Ce faisant, à l’instar de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito (arrivé 4ème, il est le seul à avoir exprimé ses félicitations au président élu), beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts que sera acté son rapprochement avec ce que sera devenu l’Union sacrée de la Nation sous les nouvelles couleurs du nouveau quinquennat.

Avec un parlement new look débarrassé d’anciens alliés devenus encombrants au sein d’une nouvelle majorité qui n’aura que faire d’anciens caciques mo-buto-kabilis-tes. Certains opposants du jour y pensent. Une réflexion saupoudrée d’un brin de géopolitique et le tour sera joué !

Econews

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