Renégociation du contrat chinois : les délégués de la Société civile sont repartis avec 500.000 USD de jeton de présence

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Le processus de renégociation de la convention signée en 2008 entre l’État congolais et un consortium d’entreprises chinoises a suscité de vives discussions au sein de la société civile et parmi les experts impliqués. 

En effet, cette révision a permis de dégager une enveloppe de 28 millions USD, réservée aux 262 experts associés à ces travaux, une somme qui témoigne de l’importance et de l’enjeu de cette convention.

Selon le journaliste économique Jérôme Sekana, qui s’est exprimé lors de l’émission «Chemin critique» sur Geopolis, les délégués de la Société civile, notamment ceux issus de la LICOCO d’Ernest Mpararo, de l’ODEP du professeur Florimond Muteba, de l’ACAJ de Me Georges Kapiamba, et d’autres organisations, se sont partagé une somme de 500.000 USD.

L’impact de cette révision sur le comportement de la Société civile est palpable. En effet, depuis la fin de cette renégociation, les organisations concernées ont adopté un profil bas, semblant moins critiques vis-à-vis des conclusions de cette révisitation. Cette attitude pourrait s’expliquer par le fait qu’elles ont été bien «servies» lors de ce qui pourrait être qualifié de «table du festin».

Cette situation soulève évidemment des questions sur l’éthique et la responsabilité des acteurs impliqués dans la défense des intérêts de la population. Alors que la Société civile est censée jouer un rôle de contre-pouvoir, son implication financière dans ce processus pourrait nuire à sa crédibilité et à sa capacité à défendre les droits des citoyens congolais.

C’est dire que la renégociation de la convention entre l’État congolais et le consortium d’entreprises chinoises, dénommée contrat chinois, a non seulement été une opportunité financière pour les experts, mais elle a également mis en lumière les défis auxquels fait face la Société civile en matière de transparence et d’intégrité.

Dès qu’elle est conditionnée, comme c’est le cas avec le processus de renégociation du contrat chinois, la Société civile a opté pour le silence absolu. «L’argent n’aime pas le bruit », dit-on.

Francis N.

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