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Pour le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui a pris la parole mercredi 24 avril lors d’un briefing presse aux côtés du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, pour rendre compte de la participation de la RDC aux Assemblées de Printemps du FMI-Banque Mondiale, le début de cette sixième revue, ce jeudi 24 avril, pourrait permettre à la RDC, si tout se déroule comme prévu, de conclure pour la première fois un programme. « C’est très symbolique de conclure un programme car nous vivons dans un monde de plus en plus globalisé, et donc toute l’attention de la communauté économique mondiale est portée sur les pays qui réussissent », a-t-il souligné. Fondamentalement, la RDC a rétabli de bonnes pratiques qui avaient été négligées, notamment en ce qui concerne la reddition des comptes, le dépôt des budgets en temps voulu et la soumission à divers contrôles, afin de stimuler de nouvelles performances en matière de gouvernance. Ainsi, la revitalisation des organes de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale des Finances, la CENAREF, ainsi qu’une feuille de route concernant la lutte contre le blanchiment d’argent, sont autant de signaux qui indiquent que le pays est sur la bonne voie comme jamais auparavant dans son histoire.

Lors du grand oral de Nicolas Kazadi lors du briefing presse diffusé en direct sur la télévision nationale (RTNC), les enjeux, les retombées et les perspectives de la participation de la RDC aux Assemblées de Printemps du FMI-Banque Mondiale ont été abordés.

Nicolas Kazadi a souligné que le voyage à Washington revêtait une importance particulière dans l’objectif primordial de rétablir le pays sur la voie de la gestion financière et économique, ainsi que des réformes pour le faire progresser davantage.

Les performances réalisées ont permis au pays de disposer d’un budget trois fois plus important qu’il y a trois ans. « Nous avons également pu mobiliser des ressources extérieures beaucoup plus importantes, soit plus de 5 milliards environ, pour financer le développement. Nous avons également constaté une augmentation nette de l’investissement direct étranger dans le secteur privé. Cela signifie que l’image générale du pays et son profil incitent les investisseurs privés à accroître leurs investissements dans le pays, tandis que les investisseurs publics ont plus confiance en notre pays. C’est un signal très positif », s’est-il réjoui.

Le ministre des Finances est d’avis que le pays peut envisager l’avenir avec sérénité, car tous ces efforts ont conduit les agences de notation, réputées pour leur indépendance et leur rigueur, à estimer que la RDC ne devrait plus être considérée comme un pays à haut risque où les perspectives d’investissement sont limitées. « Nous avons des raisons d’être rassurés par l’action menée par le chef de l’État depuis cinq ans, et en particulier au cours des trois dernières années, pendant lesquelles nous avons mis en œuvre le programme », a déclaré le ministre des Finances.

« Si nous en sommes arrivés à la cinquième revue, cela signifie que nous avons parcouru un long chemin. À chaque revue, une évaluation approfondie de nos actions en matière de gestion budgétaire, monétaire et de réforme économique a été réalisée. C’est une première, car cela n’avait jamais été fait auparavant. L’approbation d’une revue par le FMI signifie que nous évoluons dans la bonne direction dans l’ensemble. Nous avons dépassé la cinquième revue pour la première fois de notre histoire. Cette sixième revue qui débute demain nous permettra, si tout se passe bien, de conclure pour la première fois un programme. C’est très symbolique de conclure un programme car nous évoluons dans un monde de plus en plus globalisé, et donc toute l’attention de la communauté économique mondiale est portée sur les pays qui réussissent », a-t-il ajouté.

Cela indique que la RDC se tourne vers une étape d’approfondissement de ses réformes, notamment sur le plan social : de la gratuité de l’enseignement primaire, elle envisage la gratuité à l’école secondaire ; de la couverture des accouchements (la maternité), l’ambition est d’étendre la couverture à l’ensemble des services de santé (couverture santé universelle). « Nous verrons jusqu’où nous irons en fonction des ressources que nous mobiliserons tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. »

Nicolas Kazadi a également évoqué les progrès réalisés en matière de retraite. Un retraité de la fonction qui gagnait entre 10 à 20 dollars par mois, touche aujourd’hui en moyenne entre 150 à 200 dollars par mois grâce à la caisse de retraite (CNSSAP). « Un progrès significatif ».

Avec Infos27

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