La Semaine culturelle de la conscience africaine (Secucaf) a débuté mercredi dans une ambiance empreinte de solennité et de fierté à Lingwala, au nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Cet événement d’envergure a été inauguré par Eddy Lukuna Wabantu, conseiller du Président de la République et parrain de cette première édition.
Dans son discours inaugural, Eddy Lukuna Wabantu a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à concrétiser la promesse de faire du 6 avril une journée chômée et payée, en hommage au combat de Simon Kimbangu et à la conscience africaine. Il a tenu à rendre hommage aux personnes impliquées dans l’organisation de cet événement et à souligner l’importance de son contenu, qui dépasse les frontières religieuses pour englober des dimensions politiques, scientifiques et culturelles.
La figure emblématique de Simon Kimbangu, dont le combat résonne à travers les âges, est au cœur de cette Semaine culturelle. Au-delà de son importance religieuse, Kimbangu incarne une réalité multidimensionnelle, symbolisant des idéaux politiques, des avancées scientifiques et une richesse culturelle qui transcende les frontières.
La Semaine culturelle de la conscience africaine s’annonce ainsi comme un rendez-vous majeur pour célébrer et approfondir la compréhension de l’héritage de Simon Kimbangu et de la conscience africaine dans toute sa diversité et sa complexité. À travers une programmation riche et variée, cet événement promet de susciter des réflexions profondes et de favoriser les échanges interculturels au sein de la communauté congolaise et au-delà.
Econews
