Les funérailles de feu le président namibien, Hage Geingob, ont été le théâtre d’un événement politique marquant à Windhoek, rassemblant une multitude de personnalités de premier plan. Parmi elles, figuraient le président de la République honoraire, Joseph Kabila, et son successeur, Félix Tshisekedi. Cependant, malgré leur présence simultanée, les deux hommes ne se sont pas croisés, laissant entrevoir les tensions politiques persistantes qui secouent la République Démocratique du Congo.
L’hommage rendu à Hage Geingob, le troisième président de la Namibie depuis son indépendance en 1990, a attiré l’attention sur la scène politique congolaise, mettant en lumière les conséquences de la rupture brutale de la coalition FCC-CACH en 2021.
La présence de Kabila et Tshisekedi aux funérailles aurait pu être l’occasion d’un échange ou d’un rapprochement, mais selon les informations rapportées, aucun contact direct n’a eu lieu entre les deux figures politiques majeures de la RDC. Cette absence d’interaction témoigne des profondes divisions qui persistent entre les deux camps politiques.
La disparition de Geingob, décédé le 4 février 2024 à l’âge de 82 ans des suites d’un cancer, a été l’occasion pour de nombreux dirigeants africains de lui rendre un dernier hommage. Cependant, le contraste entre la présence simultanée de Kabila et Tshisekedi, sans aucun échange visible entre eux, souligne les tensions et les dissensions qui continuent de caractériser la scène politique congolaise.
Cette situation reflète également les défis auxquels est confrontée la RDC dans sa quête de stabilité politique et de consolidation démocratique, soulignant la nécessité d’un dialogue et d’une réconciliation nationale pour surmonter les divisions et avancer vers un avenir commun.
Econews