La province de l’Ituri, en République démocratique du Congo, a été le théâtre d’une nouvelle tragédie avec une double incursion des forces démocratiques alliées (ADF), un groupe terroriste ougandais, ayant entraîné la mort d’au moins dix personnes, dont six femmes. Les attaques ont ciblé deux villages dans le territoire d’Irumu, provoquant une onde de choc parmi les habitants et les autorités locales.
Les attaques, survenues samedi et dimanche derniers, ont visé les villages de Banzingi, dans le groupement Baleyi, et de Makanga, dans le groupement Bandibongosiya. Selon les premiers rapports, trois civils ont été tués à Banzingi lors de la première attaque, tandis que six femmes pygmées figurent parmi les victimes de l’attaque à Makanga. De plus, cinq personnes ont été grièvement blessées à Banzingi, soulignant la violence de ces attaques.
Faustin Mboma Bababilau, député provincial élu du territoire d’Irumu, a confirmé le bilan provisoire des attaques, dénonçant l’insécurité persistante dans la région. Les forces de sécurité sont appelées à intensifier leurs efforts pour protéger les populations locales et pour éradiquer la menace posée par les ADF.
Ces attaques surviennent à la suite d’autres incidents similaires dans la région, dont une attaque précédente le 10 février au village de Sengi, également dans le territoire d’Irumu, où trois femmes ont été tuées. Ces événements soulignent la nécessité d’une réponse robuste des autorités congolaises et de la communauté internationale pour mettre fin à la violence perpétrée par les groupes armés dans la région de l’Ituri.
La société civile locale, consternée par ces nouveaux actes de violence, appelle à une action immédiate des forces de sécurité pour protéger les civils et pour traduire les responsables de ces attaques en justice. Les habitants de la région vivent dans la peur constante des attaques des groupes armés, compromettant leur sécurité et leur bien-être.
La double incursion des ADF à Banzingi et Makanga en Ituri a entraîné la mort d’une dizaine de personnes, dont six femmes, et a mis en lumière l’urgence de la situation sécuritaire dans la région. Les autorités congolaises et la communauté internationale doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence et protéger les populations vulnérables contre les attaques des groupes armés, assurant ainsi la sécurité et la stabilité dans l’est de la RDC.
Tighana M.