Moïse Katumbi lève l’équivoque : pas de boycott pour ses élus nationaux et provinciaux

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Moise Katumbi à l’ouverture lundi du conclave de Lubumbashi (Photo africanewsrdc.net)

Les élus d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, issus des élections générales du 20 décembre 2023, vont siéger à l’Assemblée nationale et dans diverses assemblées provinciales. C’est l’option levée par le parti politique de Moïse Katumbi au terme d’un conclave à Lubumbashi (province du Katanga).

Au terme d’un conclave à son QG de Lubumbashi, le parti politique de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, a décidé de siéger à l’Assemblée nationale et dans les assemblées provinciales. Les élus d’Ensemble pour la République, élus au terme des législatives nationales et provinciales du 20 décembre 2023, ne vont donc pas opter pour la politique de la chaise vide.

En levant cette option, Moïse Katumbi et Ensemble pour la République optent pour une «opposition républicaine de combat», a dit à la presse son porte-parole, Me Hervé Diakiese Kyungu, cité par le tri-hebdomadière Africanews sur son compte X (ex-twitter).

A cet effet, les élus nationaux et provinciaux du Parti, considérés comme des rescapés du hold-up électoral, ont donc été autorisés, «par respect pour les voix du peuple congolais», à siéger à l’Assemblée nationale et dans les assemblées provinciales.

«Les députés ‘Ensemble ‘de Moïse Katumbi vont siéger à l’Assemblée nationale, aussi bien dans les organes délibérants du pays pour mener une opposition républicaine; bien qu’elle dénonce le hold-up électoral», a déclaré Me Hervé Diakiese.

Par la même occasion, le parti politique de Moïse Katumbi a également pris le parti, selon son porte-parole, d’engager des poursuites judiciaires contre tous les membres du personnel de la CENI impliqués dans la gestion des machines à voter.

Sur ce point précis, la Cour constitutionnelle a entamé en début de semaine l’examen des recours de 64 candidats invalidés sur les 82 qui figuraient sur la liste initiale de la CENI. Sauf imprévu, c’est ce jeudi 8 février 2024 que la Cour constitutionnelle rendra son verdict sur ces recours.

A tout prendre, Ensemble pour la République a pris tout son temps avant de lever cette option. L’on se rappelle qu’à l’ouverture, le 29 janvier 2024, de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui a réuni les élus nationaux des législatives nationales du 20 décembre 2023, les députés d’Ensemble pour la République avaient brillé par leur absence, dans l’attente du mot d’ordre de leur parti.

Pour ne pas faire perdurer le suspense, le bureau politique d’Ensemble pour la République s’était donné rendez-vous à Lubumbashi autour de son autorité morale, Moïse Katumbi, pour trancher. La déclaration du mardi 6 février 2024 clôt la polémique.

En cette quatrième mandature de la 3ème République, les élus de Moïse Katumbi seront bien présents aussi bien à l’Assemblée nationale que dans les assemblées provinciales.

Tighana M.

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