Les journées du 16 et 17 janvier sont gravées dans l’histoire de la République démocratique du Congo, marquant respectivement les assassinats de Patrice-Emery Lumumba, premier chef du gouvernement congolais, et de Laurent-Désiré Kabila, troisième président de la République. À l’occasion des 63ème et 23ème commémorations de leur décès, Jaynet Kabila, députée nationale et sœur jumelle de l’ancien président Joseph Kabila, a tenu à rendre hommage à ces deux figures exceptionnelles, estimant qu’ils ont accompli leur mission sur terre.
Lors de la journée de leçon publique organisée le lundi 15 janvier par la radio télé nationale congolaise (RTNC), Jaynet Kabila a souligné le rôle crucial de Patrice-Emery Lumumba dans l’accession du pays à la souveraineté nationale le 30 juin 1960. Elle a également salué Mzee Laurent-Désiré Kabila pour avoir restauré la liberté, la dignité, et la souveraineté du peuple congolais, seulement six mois après l’indépendance, concrétisant ainsi la lutte de libération gagnée en 1997.
Pour la députée nationale, ces deux hommes d’État ont partagé un destin commun, celui de la mort, en raison de leur combat pour la liberté du peuple congolais. Elle a encouragé le peuple congolais à s’approprier leur héritage, retrouvant leurs idéaux dans l’hymne national de la RDC.
« Ils ont servi la République démocratique du Congo avec courage, amour et loyauté jusqu’au sacrifice suprême. Le rêve de nos deux héros pour le Congo est inscrit dans notre hymne national : il s’agit de l’unité, la paix, la solidarité, la souveraineté, la liberté, » a déclaré Jaynet Kabila.
La députée a rappelé les dates marquantes des deux hommes : Laurent-Désiré Kabila, né le 27 novembre 1939, est mort assassiné le 16 janvier 2001, tandis que Patrice-Emery Lumumba, né le 2 juillet 1925, a été assassiné le 17 janvier 1961, un peu plus d’un an après l’indépendance du Congo le 30 juin 1960. Les commémorations de ces jours sombres restent essentielles pour la mémoire collective et la préservation des idéaux pour lesquels Lumumba et Kabila ont sacrifié leur vie.
Hugo T.
