A Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, en République Démocratique du Congo (RDC), la population célèbre une Noël marquée par des difficultés et des tensions. Parmi les problèmes qui contribuent à cette atmosphère tendue, il faut noter l’absence de taxis, la hausse des prix de l’essence et des denrées alimentaires, ainsi que la colère croissante parmi les jeunes de la province.
L’absence de taxis dans les rues de Kisangani compliquent les déplacements des habitants pendant les festivités de Noël. Les personnes sont confrontées à des difficultés pour se rendre à leurs destinations, ce qui génère des frustrations supplémentaires.
Par ailleurs, la hausse des prix de l’essence et des denrées alimentaires a un impact significatif sur le quotidien des résidents. Le prix de l’essence a atteint 17 000, voire même 20 000 francs congolais (FC). De même, le coût d’un gobelet d’haricots a augmenté, se négociant désormais à environ 7 000 FC.
Face à ces difficultés économiques, les jeunes de la province de la Tshopo ont exprimé leur mécontentement en prenant d’assaut les rues de la ville. Armés de morceaux de bois et de pierres, ils ont manifesté leur colère et leur frustration face à la flambée des prix et à la détérioration de leurs conditions de vie.
Il est essentiel que les autorités locales prennent des mesures pour répondre aux préoccupations légitimes des jeunes et de la population en général. Il est primordial de trouver des solutions pour atténuer les pressions économiques qui pèsent sur les résidents de Kisangani et pour garantir l’accès à des biens essentiels à des prix abordables.
La situation à Kisangani souligne les défis économiques et sociaux auxquels la RDC est confrontée et l’importance d’une gestion efficace pour répondre aux besoins de la population.
Econews