Un nouveau scandale a été signalé dans les milieux des ONG, qui ont curieusement fait de l’homme d’affaires israélien, Dan Gertler, leur raison de survie. Associé dans une démarche sans son accord, le Mouvement national des consommateurs lésés (MNCL) dénonce le faux et usage de faux qui gagne certaines ONG qui ont fini par instrumentaliser d’autres activistes locaux. Interrogé par la radio Top Congo Fm, Joël Lamika, coordonnateur national de MNCL, n’a pas caché sa colère.
Des ONG tant nationales qu’internationales, dont The Sentry, CNPAV (Congo n’est pas à vendre), RAID, PPLAAF, Resource Matters d’Elisabeth Caessens et bien d’autres, qui sont passées maîtres dans une vaste campagne de diffamation contre l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, sont finalement pris la main dans le sac.
La réplique de Joël Lamika
C’est l’ONG Mouvement National des Consommateurs Lésés (MNCL) qui a révélé la supercherie, dans une lettre de «mécontentement», datée du 3 avril 2023, signée par son coordonnateur national, M. Joël Lamika, et adressée, entre autres, à The Sentry, CNPAV, PPLAAF, Resource Matters, Human Rights Watch et bien d’autres.
Contacté par la radio Top Congo Fm, Joël Lamika s’explique et maintient son soutien à la levée des sanctions contre Dan Gertler : «Nous avions pris à la table ronde organisée par la Présidence de la République. La table ronde à laquelle étaient invitées toutes les autres structures signataires de l’actuelle lettre adressée au secrétariat d’Etat américain. Nous, nous avions fait un communiqué après la table ronde, soutenant l’accord. Nous avons des raisons de soutenir cet accord et les raisons ont été brandies dans nos différentes lettres officielles».
Il se dit offusqué de son implication dans une démarche d’une catégorie d’ONG internationale et nationales, favorables au maintien des sanctions : «Nous n’avons jamais eu un débat sur cette question dans le groupe de la dynamique. Le mouvement des consommateurs lésés était partie prenante soutenant la levée des sanctions contre M. Getler. On vient d’apprendre d’ailleurs via les médias que le nom de Mouvement des consommateurs lésés a été utilisé à l’encontre de notre volonté. Le Mouvement national des consommateurs lésés est une structure panafricaniste; placer notre nom à côté des forces étrangères, Open Society, qui finance toutes les autres structures, cela nous dérange encore. Nous ne sommes pas des aliénés, nous ne pouvons pas nous plier aux orientations des certaines structures occidentales».
Lettre de mécontentement
Dans sa lettre, le MNCL s’indigne que son nom ait été associé dans une action visant à contraindre les Etats-Unis à maintenir les sanctions contre Dan Gertler.
A ce propos, le MNCL précise : «Nous avions déjà pris position en faveur de l’accord, ce qui signifie la reprise de deux milliards d’actifs et la levée des sanctions sur les actifs et, par ricochet, celles à l’encontre de M. Gertler». Et de poursuivre : «Aucune organisation sérieuse ne peut signer une chose quelques mois avant, et signer une autre lettre allant dans le sens opposé quelques mois après».
Le MNCL trouve tout aussi « inacceptable» que The Sentry, CNPAV, Resource Matters, PPLAAF et tant d’autres ONG aient ajouté le nom de MNCL comme « signataire» de la lettre datée du 8 mars 2023, «sans que nous en ayons été informés officiellement ou que nous ayons donné notre accord ».
A ce titre, le MNCL pense – avec raison d’ailleurs – que «ces actions sont tout à fait scandaleuses et ne servent qu’à détruire le sérieux de toutes nos organisations et de toutes personnes qui auraient signées».
Que dire de plus au regard de toutes ces révélations? Il est dès lors établi que toutes ces ONG, spécialement The Sentry, CNPA, Resource Matters et tous ses affidés, utilisent des pratiques frauduleuses qui ne respectent aucune morale. Sinon, comment expliquer qu’elles aient associé une ONG, en l’occurrence le MNCL, dans une action sans l’avoir préalablement consultée et obtenue son accord ?
Bref, une preuve de plus que toutes ces ONG qui ne justifient leur existence que par des attaques répétées contre Dan Gertler ne peuvent pas être considérées comme sérieuses, ni professionnelles.
Comment peut-on prêcher la morale en étant de petite moralité avec des pratiques de bandits de grand chemin ? Que peuvent cacher ces ONG comme autres méthodes pour arriver à leurs fins ?
Leurs pratiques, à la fois éhontées et rétrogrades, ayant été mises à nu, nous attendons voir des ambassadeurs, des ambassades et d’autres organismes condamnés ces pratiques!
Si elles ne le font pas, on comprendra aisément où se cachent les mains noires qui arment ces ONG qui sont contre les intérêts de la RDC, alors que cette dernière a déjà pris une position souveraine quand à ce litige contre Ventora, clôturé par l’accord signé en février 2022.
Le prof Muteba se dédit
Visiblement, la sincérité et la constance ne sont pas des valeurs sur lesquelles se basent les actions de la Société civile congolaise. Grande figure de la Société civile, très engagé aux côtés du Gouvernement dans la mise en œuvre de l’accord conclu, en février 2022, avec Dan Gertler, par lequel l’Etat congolais a récupéré près de deux milliards USD d’actifs miniers et pétroliers, le professeur Florimond Muteba, président du Conseil d’administration de l’ODEP (Observatoire de la dépense publique), vient d’effectuer un virage à 180 degrés qui étonne plus d’uns.
Co-signataire avec Carbone Beni de la lettre adressée, le 8 mars 2023, au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, par laquelle un collectif appuyait les efforts du Gouvernement pour la levée des sanctions contre Dan Gertler, le prof Florimond Muteba a, dans une déclaration faite mercredi à Kinshasa, renié totalement sa signature, appelant, on ne sait sur la base de quoi, la révisitation de l’accord du 24 février 2022.
Qu’est-ce qui s’est passé pour que le prof Muteba bifurque d’aussi vilaine manière ? Aurait-il subi de pressions de ceux qui ont décidé de couler Dan Gertler ? Autant de questions qui taraudent les esprits pour lesquelles seul le prof Muteba a sûrement les réponses.
Dossier à suivre.