Initialement prévue jeudi, la remise et reprise au ministère des Sports et Loisirs est finalement repoussée à ce vendredi, apprend-on des sources internes du ministère. Raison invoquée : l’absence du ministre sortant, Serge Nkonde Chembo, de la ville de Kinshasa. Claude-François Kabulo mwana Kabulo, nouveau ministre des Sports et Loisirs, devra encore attendre pour prendre possession de son bureau.
En séjour à Paris, selon des sources concordantes, le ministre sortant des Sports et Loisirs, Serge Nkonde Chembo, n’a pas procédé jeudi à la remise et reprise avec son successeur, Claude-François Kabulo mwana Kabulo. Le protocole prévoit cette cérémonie pour ce vendredi dans l’avant-midi.
«Entre François Kabulo mwana Kabulo, ministre des Sports et Loisirs, et Serge Chembo Nkonde, le ministre sortant, cette cérémonie sera supervisée par le secrétaire général aux Sports, Body Ilonga Bompoko», rappelait déjà une note interne du secrétariat général aux Sports.
Journaliste sportif de renom pendant plusieurs années au sein de la direction des sports de la télévision nationale, François Kabulo mwana Kabulo fera son entrée au sein de l’exécutif congolais dont la composition a été rendue publique dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
Après avoir longtemps tenu la chronique du sport congolais, aussi bien sur les antennes de la RTNC qu’en tant que correspondant des médias internationaux, cet ancien diplômé de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), alors ISTI (Institut des sciences et techniques de l’information), siégera, désormais, au sein du gouvernement de la RDC.
Plusieurs années durant, il a relayé les performances, surtout les contre-performances du sport congolais aux quatre coins du monde, en critiquant positivement et/ou négativement à temps, et parfois même à contretemps. François Kabulo est désormais confronté à la réalité sur le terrain des affaires de la gestion du sport national.
Se basant sur l’adage selon lequel «la critique est aisée mais l’art est difficile », d’aucuns l’attendent au tournant pour voir de quoi «le journaliste» Kabulo sera capable au contact des dures réalités de la gestion quotidienne du sport en RDC. Va-t-il réussir là où de nombreux ministres qui l’ont précédé, se sont cassé les dents ? La question reste posée.
Se fondant par contre sur sa connaissance du sport congolais, non seulement en tant que chroniqueur depuis une quarantaine d’années, mais aussi, pour avoir intégré à de nombreuses reprises, les cabinets des ministres des Sports, François Kabulo peut représenter aujourd’hui l’homme de la situation pour le renouveau du sport national. Il mettra sans doute en jeu à cet effet, son carnet d’adresses très fourni dans le monde du sport, aussi bien au pays qu’à travers le monde. Il lui faudra cependant, garder ses distances aux champions des intrigues qui écument le ministère des Sports et certaines fédérations depuis des lustres.
Econews
