Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo est en proie à une guerre lui imposée par le Rwanda à travers le M23. La conséquence qui en résulte est la survenance de nombreux cas malheureux. Ne pouvant rester insensibles à cette situation, les organismes humanitaires viennent à la rescousse des victimes, plus particulièrement, les personnes déplacées.
Dans un document parvenu à notre Rédaction, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) estime que quelque 605 millions de dollars américains seront nécessaires cette année pour venir en aide à un million de réfugiés de la RDC et aux pays africains d’accueil.
Pour rappel, en novembre 2022, la République Démocratique du Congo comptait 5,5 millions de déplacés, auxquels s’ajoutent plus d’un million de personnes ayant traversé les frontières pour chercher refuge dans les pays voisins. L’Ouganda (avec plus de 500.000 réfugiés congolais), suivi du Burundi, de la Tanzanie, du Rwanda, de la Zambie, du Congo-Brazzaville et de l’Angola.
Si quelques mouvements de retour des réfugiés congolais peuvent s’observer vers l’Ouest et le Sud du pays, l’Est, en revanche, n’offre pas de perspectives d’amélioration suite aux violences perpétrées par les groupes armés, note le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
D’une manière générale, en RDC, fait savoir le HCR, l’année 2023 devrait voir perdurer les causes de déplacements de popu-lations (contexte socio-économique fragile, insécurité alimentaire sévère, instabilité due aux groupes armés et violences des droits humains), avec un surcroît des tensions probables autour des élections prévues en décembre 2023.
Selon le HCR, la plupart des réfugiés de la RDC devraient donc rester cette année dans leurs pays d’asile, ce qui fait de l’intégration locale un volet essentiel de la réponse humanitaire à apporter dans laquelle sont impliqués soixante-neuf partenaires (agences de l’ONU, ONG nationales, internationales et autres).
Véron K.