Non-application des accords conclus avec le gouvernement : l’APUKIN sollicite l’implication personnelle du chef de l’Etat

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Alors qu’elle venait d’être ouverte récemment, l’année académique 2022-2023 est de nouveau menacée. Les professeurs d’universités et instituts supérieurs du secteur public projettent d’organiser un arrêt de travail. Ils ont ras-le-bol du non-respect, par le gouvernement, des accords conclus à l’issue des négociations entre l’Exécutif national et leurs syndicats. Malgré l’ordre du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, donné au gouvernement pour s’exécuter, celui-ci à faire la sourde oreille.
N’ayant constaté aucun changement sur les émoluments du mois de janvier 2023, l’APUKIN (Association des professeurs de l’Université de Kinshasa, UNIKIN) est montée au créneau en alertant le gouvernement sur les conséquences fâcheuses qui peuvent résulter de sa passivité.
Intervenant sur la radio Top Congo Fm, le président de l’APUKIN, le professeur David Lubo, a déploré l’attitude du gouvernement. «Les membres de cette institution ne sont-ils pas passés par l’enseignement supérieur ? Si oui, qu’est-ce qui explique alors leur ingratitude envers leurs anciens maîtres ? N’est-ce pas de la mauvaise foi de leur part ?, s’est interrogé le président de l’APUKIN qui alerte le gouvernement sur un autre mouvement de grève qui menace le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire du secteur public.
A défaut d’une solution de la part du gouvernement, l’APUKIN sollicite l’implication personnelle du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour rappel, les revendications des professeurs d’universités et instituts supérieurs du secteur public portent, entre autres, sur l’amélioration des conditions salariales, le rétablissement de la situation des «Nouvelles unités», communément appelées «NU», le paiement des primes de recherches. De tout ceci et tant d’autres contenus dans les accords conclus entre le gouvernement et les syndicats des professeurs d’universités et instituts supérieurs du secteur public, rien n’a été mis en application par le gouvernement. D’où l’alerte des professeurs de l’Université de Kinshasa à travers leur association.

Véron K

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